Vous connaissez la chanson qu'on chante avec les petits : "En bateau, mamie, mamie..."? C'est un peu comme ça qu'on se sent, balloté d'un côté et de l'autre, avec des ascenseurs émotionnels dans tous les sens. Un jour, on pense que les exigences pour les visas et les obstacles sont trop grands pour tout quitter donc on risque de ne jamais déménager et un autre, on est prêt à foncer et on s'imagine partir à la fin du mois d'août! Aux dernières nouvelles, on a reçu l'information que nos visas ont été acceptés. Alors pour nous, c'était tout bon! mais ensuite, on a compris ce qu'on devait encore faire pour les avoir... encore des formulaires à remplir, avec un système affreux en ligne qui te déconnecte toutes les 20 minutes qu'importe où tu en es... imagine : tu es en train de chercher dans quels pays tu as bien pu aller durant ces 5 dernières années (heureusement qu'il y a eu le covid pour en réduire la liste) mais que sur cette ...