Vous connaissez la chanson qu'on chante avec les petits : "En bateau, mamie, mamie..."? C'est un peu comme ça qu'on se sent, balloté d'un côté et de l'autre, avec des ascenseurs émotionnels dans tous les sens.
Un jour, on pense que les exigences pour les visas et les obstacles sont trop grands pour tout quitter donc on risque de ne jamais déménager et un autre, on est prêt à foncer et on s'imagine partir à la fin du mois d'août!
Aux dernières nouvelles, on a reçu l'information que nos visas ont été acceptés. Alors pour nous, c'était tout bon! mais ensuite, on a compris ce qu'on devait encore faire pour les avoir... encore des formulaires à remplir, avec un système affreux en ligne qui te déconnecte toutes les 20 minutes qu'importe où tu en es... imagine : tu es en train de chercher dans quels pays tu as bien pu aller durant ces 5 dernières années (heureusement qu'il y a eu le covid pour en réduire la liste) mais que sur cette même page, tu as déjà rempli beaucoup d'informations. Bien évidemment, tu ne peux pas enregistrer cette page tant qu'elle n'est pas complétée en entier. Alors je cherche, et là, paf! tout s'en va! Il faut retourner sur la page principale, entrer le pays où tu habites, mettre ton code d'identification, remplir un captcha, mettre ton nom de famille, ton année de naissance ainsi que la réponse à ta question secrète. Lorsque tu as réussi à revenir sur la page que tu étais en train de remplir, tu peux recommencer en vitesse pour ne pas que ça arrive à nouveau! Bon, maintenant on a rempli ces formulaires et là le bal recommence! On ne sait pas si on doit passer un entretien (un test pour être sûr que tu n'es pas une menace pour leur pays), la première date disponible: 5 février... 2023 Oups!! puis après avoir fait la soumission une semaine plus tard, nouvelle date 25 septembre. Et maintenant, on pourrait ne pas avoir besoin de ce rendez-vous, mais on ne saura que dans trois semaines si ça passe ou pas ou si à ce moment-là il faudra prendre rendez-vous pour une date inconnue... Vous commencez à avoir le mal de mer? Mais ce n'est pas terminé! Dans tous ces tracas, on n'a pas encore reçu le contrat écrit avec les conditions de déménagement, on attend que tous les supérieurs de Claudio ait signé ledit contrat... Avec tout cela vous pouvez bien imaginer dans quel état on est. Je m'imagine dans une scène de Lucky Luke où un bandit du Far West doit danser sous les balles, c'est une bonne définition de : On ne sait pas sur quel pied danser.
Courage Sandra le temps passe vite on priera et tu verra que le Seigneur aplanira les obstacles.....gros bisous nonna
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