Au fur et à mesure que les jours passaient, on a commencé à se dire, et si on partait vraiment? Qu'est-ce qui nous empêcherait de partir? Puis le jour suivant on se disait que non, on était bien en Suisse et qu'on ne voudrait pas s'en aller. Mais l'idée continuait de grandir en nous. A ce moment-là, on ne parlait de rien aux enfants, étant dans des discussions très hypothétiques, pas besoin de les inclure pour le moment. On a commencer à se poser la question de ce qui pourrait nous retenir ici dans le Chablais. Bien sûr c'est notre famille qui nous manquerait le plus, suivi de nos amis et de notre église. Une chose a bien évolué depuis notre séjour en Australie, c'est les moyens de communication. Lorsque nous étions partis en 2003, les smartphones n'étaient pas encore répandus et les prix des liaisons téléphoniques étaient exorbitants. MSN était à la mode et nous essayions de trouver un créneau dans le décalage horaire pour chatter sur l'ordinateur. Les ...